Mon corps sature. Mais, pour une fois, j’y suis

8 septembre 2008

Mon corps sature. Mais, pour une fois, j’y suis pour quelque chose.

Je m’étire dans mon lit, mon corps se courbe, se tend, se crispe et roule. Mes bras voyagent à travers l’immensité de mon lit. Mes yeux refusent de s’ouvrir, je me lève une fois, deux fois, trois fois. Je me recouche, il n’est pas encore temps. Sensation étrange d’être dans un manège, je me prends à faire un rêve aux répliques amusantes et j’éclate de rire, pour de vrai. Ces derniers jours furent un délicieux mélange d’entre rêve, d’entre fêtes, d’entres nous. L’alcool ne sort pas de mon corps et j’en suis désolée, on remets ça à plus tard, le lavage d’estomac. On se dit qu’il faut s’amuser sans l’alcool, et même si on en est capable, on sait très bien qu’on finira de toute manière par craquer et s’en repayer un. La carte de crédit va bientôt me faire la tête au carré. Alors je jure de m’arrêter. Je croise des enfants que je croyais perdus, je retrouve tous ces petits anges en allant d’un monde à l’autre. Un jour dans le pays noir, côtoyant les lumineuses. Elles m’emmènent d’un bout à l’autre de la ville, chantant dans un micro pour finir loin, plus loin, dans une sombre oubliette aux étranges créatures. Un jour dans le pays vert, les Buttes et des inconnus. Une après-midi en pente et aux couples trop câlineurs. Quelle idée !

Puis le grand final, le jour de l’arc-en-ciel, du grand n’importe quoi. Je décolle tôt pour finir tard. (Tôt tôt…15h et moins de sommeil. Burp.) Cinq soirées en une seule nuit. Un aller retour à travers Paris, pour rien, un kébab tout au plus. Mais j’y retourne la semaine prochaine, pour la conclure (j’espère), cette affaire. Cela pourrait très bien tourner. Je garde espoir, et si ça marche, je lui serai redevable. Retour sur la Planète Mars pour retrouver deux autres lumineuses, faire des clins d’oeils à quelques jeunes hommes trop pris. On se lamente de n’être au fond, que des cœurs solitaires. Le niveau de bière touche le fond, pas nous. De toute façon, on s’aime, alors tant pis pour les autres. Après moultes blabla, direction une planète plus furieuse, plus noire, mais plus confortable. On retrouve du monde en plus, non, on n’est jamais de trop. On bois, on bois, on bois, on coule.

On se sépare enfin, sous nos couettes respectives.

Mais c’est pour des semaines comme ça que je suis contente d’avoir ces gens dans ma vie.

Alors quoi, merci, Lucie, Amelie, Judith, et puis les petits hommes aussi, tous ceux là, essentiellement.