Et je veux jouer à cache-cache et te donner mes

22 février 2008

Et je veux jouer à cache-cache et te donner mes vêtements et te dire que j’aime bien tes chaussures et m’asseoir à côté pendant que tu prends ton bain et te masser le cou et t’embrasser les pieds et te tenir la main et sortir dîner sans m’énerver quand tu manges dans mon assiette et te retrouver dans les bars et te parler de la journée et taper ton courrier et te porter tes affaires comme une lycéenne dans les films américains et rire de ton sourire et compter nos baisers et te faire des cassettes que tu n’écouteras pas et regarder des films épatants et regarder des films nuls et me plaindre de la radio et prendre des photos de toi quand tu dors et me lever pour aller te chercher du café et des croissants et aller avec toi manger un cheeseburger à minuit et te laisser me voler mes chapeaux sans jamais être fichue de t’en acheter un et te parler du dernier livre que j’ai lu et jouer au caps avec toi et ne pas rire à tes blagues et avoir envie de toi le matin et te laisser dormir et t’embrasser le dos et te caresser la peau et te dire que tu as les mains les plus douces du monde et te dire que je t’aime par cœur comme si nous n’avions jamais été séparés.

Et je veux fumer des joints assise sur des marches jusqu’à ce qu’on en ai marre, attendre que tu rentres et m’inquiéter quand tu es en regard et m’émerveiller quand tu es en avance me réveiller tous les jours à tes côtés et ton éternel putain de sourire qui me sidère à chaque fois et te donner un tournesol et être inconséquente et désirer t’avoir toujours connu et les cheveux en bataille et avoir peur que tu t’endormes dans les soirées ou je veux juste sentir ta main dans la mienne et courir pour attraper le dernier train et s’étaler dans l’herbe et ne rien faire a part respirer et te dire que tu es splendide et te serrer contre moi quand tu es fatigué et t’étreindre quand tu as mal et te vouloir rien qu’a sentir ton odeur et te blesser quand je te touche et gémir quand je suis à tes côtés et gémir quand je ne le suis pas et te recouvrir dans la nuit et avoir froid quand tu tires la couette et chaud quand tu ne le fais pas et m’attendrir quand tu souris et fondre quand tu ris et ne pas comprendre pourquoi tu penses que je t’aime moins que je ne t’aimes vraiment et me demander qui tu es mais t’accepter de toute façon et te parler du garçon arbre et ange à la fois de la forêt enchantée qui a traversé l’oc »an parce qu’il était comme toi et t’écrire des poèmes que tu ne liras jamais et me demande pourquoi tu ne me crois pas quand je te dis que je n’ai jamais cessé de t’aimer comme au premier jouer et éprouver un sentiment si profond que je ne trouve pas les mots pour l’exprimer et avoir l’idée de t’acheter une nouvelle bague qui change de couleur et te garder au lit quand tu dois t’en aller et pleurer comme un bébé quand tu finis par le faire et que je te demande en mariage et que tu me dises qu’on est déjà mariés et penser que depuis moi il n’y en avait eu qu’une et errer dans la ville en trouvant que sans toi elle est vide et vouloir ce que tu veux et me dire que je me perds mais tout en sachant qu’avec toi je suis en sûreté et te raconter ce que j’ai de pire et te donner ce que j’ai de mieux parce que tu ne mérites pas moins et répondre à tes questions et faire l’amour avec toi à 3 heures du matin et me sentir naturellement bien et spontanée avec toi et apprécier chaque moment comme j’aurai toujours du le faire avec tout le monde et me rappeler comme c’était bien au tout début et nos soirées et nos amis et nos ennemis et espérer qu’un jour on les fera les mômes dont on parlait tant en déconnant même si au fond je n’en veux pas non plus mais comment communiquer un peu de l’irrésistible immortel invincible inconditionnel intégralement réel pluri émotionnel multi spirituel amour que j’ai pour toi.